Chants d'oiseaux... les petites filles découvrent la nature...
| 27 avril 2020
Chers amis,
Les petits chatons de Madame Francine
"Moi, plus tard, je vivrai à la campagne, j'aurai des poules, un enfant, et je ne travaillerai pas !" s'exclame Eugénie, six ans.
Sa petite soeur approuve ces propos, cependant avec une petite précision:
"Oui, moi aussi. Et moi, je serai Francine !"
Ah, les petites cousines parisiennes, elles découvrent les joies de la campagne ! Ainsi Madame Francine, l'épouse de notre gardien des lieux, leur présente gentiment ses chatons, ses canards et ses poules (dont elles apprécient déjà la saveur de leurs oeufs).
Bientôt aussi pourront-elles goûter les premiers radis.
Depuis quelques jours, les filles s'improvisent jardinières. Elles aiment voir les roses s'ouvrir et le citron grossir - il n'y en a qu'un pour le moment, aussi l'arrosent-elles régulièrement. Elles ont aussi entrepris de retirer les pissenlits fanés qui jonchent la pelouse.
Etant venues à la fin de l'hiver et alors que les arbres n'avaient pas encore de feuilles, les petites filles ont appris grâce aux connaissances approfondies de leur Maman, le nom des oiseaux et aussi, à reconnaître leur chant.
Le confinement semble convenir à la nature car, décrète Clo : "Les oiseaux sont heureux." Des rouges-queues noirs ont élu domicile dans le verger. On y trouve également de jolies mésanges, charbonnières et bleues, que les enfants affectionnent particulièrement, ainsi que des pinsons et des rouges-gorges au chant si harmonieux.
Ensuite les filles ont eu la joie de découvrir des linottes mélodieuses; ces oiseaux se plaisent également dans le verger et se déplacent toujours en groupes.
"Elles sont gracieuses, nous les aimons beaucoup," chuchotent les filles, afin de ne pas les effrayer.
La sittelle torchepot en vol
Après les hirondelles rustiques, ont suivi les huppes, de retour de leur migration en Afrique. Elles sont si belles avec leur huppe noire et blanche !
Du côté du parc, l'on a pu observer le pic-vert, la sittelle torchepot, le chardonneret si bien nommé élégant et le grimpereau. Nous avons vu les grives draines passées en group ; on ne les voit plus.
Et dans l'étang, viennent se nourrir le martin pêcheur et le héron...
Dans les bois, nous avons eu la chance d'apercevoir des pics épeiche et passer furtivement des fauvettes à tête noire, qui chantent divinement dans les broussailles. Puis de jolies mésanges à longue queue...
Ainsi que le dit si bien Eugénie : "comme pour les oiseaux, nous sommes ici au paradis!"
Dès le matin aux aurores, leur Maman a pu enregistrer les chants d’oiseaux dans la basse-cour. Nous avons cru entendre chanter la mésange charbonnière, le pinson, le rouge-queue et le roitelet à triple bandeau.
A bientôt.... en attendant de vous faire partager
à nouveau les joies de Courtomer.
